Pr Patrice Cohen, responsable de l’équipe
Equipe NACRe 53 : DySoLaB (Laboratoire des Dynamiques Sociales, EA, 7476)

Equipe NACRe 53 : DySoLaB (Laboratoire des Dynamiques Sociales, EA, 7476)

L’équipe développe des recherches sociologiques et anthropologiques sur plusieurs thématiques liées de près ou de loin aux liens entre alimentation et cancers, telles que les conceptions non conventionnelles des soins du cancer, les pratiques alimentaires des personnes atteintes, les offres non conventionnelles de régimes, de produits ou d’aliments, et la consommation d’alcool.

Pr Patrice Cohen, responsable de l’équipe
Pr Patrice Cohen, responsable de l’équipe

Pr Patrice Cohen, responsable de l’équipe

UFR Sciences de l’Homme et de la Société
Université de Rouen
1, rue Thomas Becket
76821 Mont Saint-Aignan Cedex

Correspondant NACRe : Patrice Cohen

BELLENCHOMBRE Laura

Doctorante
(socio-anthropologie)

CARPIER Geoffroy

Doctorant
(socio-anthropologie)

COHEN Patrice

PU (anthropologie)
Enseignant-chercheur

DAMBRE Frédérique

Doctorante (socio-anthropologie)

FELIU François

Ingénieur d’études
(production, traitement et analyse de données en SHS)

LE HENAFF Yannick

MCF (sociologie)
Enseignant-chercheur

Approche spécifique de la thématique

L’équipe fait partie du Laboratoire des Dynamiques sociales (DysoLab, EA 7476, dirigé par Sophie Devineau, PU en sociologie), créé en janvier 2017 à la suite de la restructuration du laboratoire Dysola, et rattaché au Département de sociologie de l’Université de Rouen-Normandie (COMUe Normandie Université). Actuellement, les travaux de l’équipe en lien avec le réseau NACRe correspondent à l’axe de recherche « Santé, risques, maladies, environnements ».

Les travaux de l’équipe mobilisent plus spécifiquement :

  • l’étude des parcours et les trajectoires biographiques de personnes atteintes de cancer (Cohen, Legrand), parallèlement à d’autres maladies ou situations médicales étudiées dans le Laboratoire, ou les trajectoires biographiques de consommateurs d’aliments ou d’alcool (Le Hénaff). Des programmes récents s’intéressent plus précisément à la place de l’alimentation, des changements alimentaires, ou du jeûne dans ces trajectoires (Cohen, Bellenchombre), et des activités physiques et sportives dans les cas de cancer ou d'addictions (Le Hénaff) ;
  • l’étude des facteurs de risque liés aux cancers : avec notamment les risques cancérogènes et reprotoxiques dans le monde du travail (Legrand) et la consommation d’alcool dans le milieu sportif (Le Hénaff) ;
  • l’étude des recours et de médecines complémentaires, alternatifs ou non conventionnels dans les trajectoires de maladie des personnes atteintes de cancer et dans leur place dans le monde médical et scientifique, pouvant aboutir à leur institutionnalisation (Carpier, Cohen, Dambre).Dans cette perspective, les questions alimentaires (régimes spécifiques, compléments alimentaires, plantes médicinales, boissons, ou jeûne diététique ou thérapeutique) ont été et sont étudiées dans différents programmes de recherche, en France, Belgique, Suisse, et Etats-Unis (Bellenchombre, Cohen, Legrand, Carpier), et notamment en collaboration (2015-17) avec une équipe d’épidémiologie nutritionnelle (NACRe 01) dans le cadre d’un projet collaboratif ayant obtenu le label NACRe (voir plus bas).

Enfin, l’équipe (Bellenchombre, Cohen, Féliu) a participé (2016-17) au Groupe de travail du Réseau NACRe sur jeûne thérapeutique et cancer, en développant une approche socio-anthropologique des ouvrages grand public publiés en français sur le jeûne.

Méthode

Les méthodes utilisées sont des registres de l’anthropologie, de la sociologie, ou de démarches mixtes de socio-anthropologie. Elles sont essentiellement qualitatives : entretiens répétés auprès des personnes atteintes de cancer, professionnels de santé (médecins généralistes, cancérologues, infirmières, etc.), des prescripteurs de soins non conventionnels, consommateurs d’aliments, régimes ou alcool, etc. ; exploration ethnographique (observation, entretiens ethnographiques, discussions informelles).
Ces méthodes peuvent être utilisées en compléments d’approches quantitatives, notamment dans le cadre de programmes pluridisciplinaires avec des chercheurs en épidémiologie de la nutrition.

Quelques résultats formulés dans les domaines suivants

  • Dans le monde des sciences sociales, les études sur alimentation et cancers se développent depuis peu, et le numéro de la revue Anthropology of food (Cohen, Hoarau et Lorcy, eds, 2017) questionne l’existence d’une fabrique d’une nouvelle question de société au travers des liens établis entre alimentation et cancers. Ce numéro traite des expériences alimentaires des personnes atteintes de cancer étudiées par des anthropologues et des sociologues au Cambodge, au Canada, en Espagne et en France, tout en faisant une revue de la littérature internationale sur le sujet. Un article introductif écrit en français et an anglais (Cohen, Hoarau, Lorcy, 2017) synthétise les apports de ces articles en proposant une grille d’interprétation socio-anthropologique de ces expériences. Ce travail de synthèse est prolongé (Cohen, 2018) dans le cadre d’un ouvrage dirigé par C. Hugol-Gential consacré à l’alimentation hospitalière et qui aborde l’alimentation en situation de cancer.
  • Par ailleurs des recherches spécifiques des membres de l’équipe ont traité de l’alimentation au sein de la diversité des recours non conventionnels du cancer (Financement INCa, 2006-2008, avec des valorisations scientifiques jusqu’en 2016.). En situation de déficit d’information et de conseils sur l’alimentation, les personnes atteintes de cancer se tournent en cas de besoin vers des autorités alternatives, ou de proches qui pallient ce manque (Cohen et Legrand, 2011). Les recours non conventionnels et les changements alimentaires qui sont contingents après l’annonce d’un cancer sont le résultat de configurations complexes qui articulent notamment les trajectoires de maladie associées aux stades de l’évolution de la maladie, le travail réflexif et biographique des malades, le rôle des proches et des aidants et la référence à des autorités porteuses de conseils et d’information (Cohen et al, 2016). Et une thèse de socio-anthropologie a plus particulièrement étudié les praticiens de l'ayurvéda en France, et notamment leur conception de l'alimentation et de leur intégration des conceptions diététiques autour de conceptions plus larges du 'nettoyage', de la 'détoxification' et des nourritures 'naturelles' (Commune, 2015, 2017).
  • Les offres de recours non conventionnels (y compris certaines propositions de régimes ou de changements alimentaires, consommation de compléments alimentaires ou de plantes médicinales) s’inscrivent dans un pluralisme thérapeutique en mouvement (lié notamment au dynamisme et renouvellement des offres, aux demandes et besoins des malades, à des processus de légitimation et/ou de reconnaissance scientifique) favorisant des soins et des traitements répondant à certaines attentes et besoins des malades (Cohen et Rossi, 2011). Dans ce contexte, il a été analysé que les professionnels de santé dans les institutions médicales construisent des repères et des stratégies, mobilisent des modèles médicaux et scientifiques au sein d’un monde institutionnel hiérarchisé pour identifier les recours tolérables et acceptables pouvant s’inscrire dans un modèle de médecine des preuves ou dans un modèle bio-psycho-social priorisant le confort physique et psychologique des patients, et pouvant aboutir dans certaines configurations (notamment dans les soins de support) à des propositions de complémentarité des soins (Cohen et al., 2016). A l’opposé, les recours présentant les risques d’interférer sur les traitements, de dégrader l’état du patient, les manques de preuves scientifiques, ou les suspicions de charlatanisme ou dérives sectaires modèlent les représentations de recours non acceptables.
  • La collaboration avec l’équipe NACRe 01 (dans le cadre d’un financement INCa, 2015-17, Cohen) s’est traduite par une étude ancillaire socio-anthropologique qualitative (Cohen, Hoarau) portant sur le rapport à l’alimentation et à la consommation de compléments alimentaires d’un échantillon de femmes atteintes du cancer du sein, identifié à partir d’une sous-cohorte de personnes atteintes de cancer de l’étude française Nutrinet-Santé. Cette étude en cours de valorisation a été effectuée par entretiens et traite des articulations entre les trajectoires biographiques, alimentaires, corporelles et de maladie. Par ailleurs, cette collaboration s’est aussi concrétisée par des contributions (Cohen, Féliu, Hoarau) à des publications collectives d’épidémiologie nutritionnelle sur l’étude quantitative des comportements alimentaires avant, pendant et après le cancer, de personnes atteintes de cancer de la cohorte Nutrinet-Santé. Les résultats portent sur l’évaluation du rôle nutritionnel des compléments alimentaires (Fassier et al, 2018 ; Pouchieu et al., 2015), sur les déterminants socio démographiques et économiques des prises et des pertes de poids après cancer (Fassier et al., 2017), sur les évolutions des apports alimentaires et en alcool après l’annonce du cancer (Fassier et al, 2017), et sur les variations des activités physiques et de comportements de sédentarité après cancer (Fassier et al. 2016).
  • L’implication de l’équipe dans l’étude des restrictions alimentaires et du jeûne s’est concrétisée par plusieurs actions de recherche. Elle s’est traduite entre 2015 et 2017 par la participation au Groupe de travail “jeûne et cancer” du Réseau NACRe avec la rédaction (Cohen, Bellenchombre, Féliu, Mas) du chapitre intitulé “Comprendre la place du jeûne en France. Une analyse socioanthropologique” du rapport NACRe publié en 2017 est téléchargeable sur www.inrae.fr/nacre. Elle se prolonge avec une thèse en sociologie (Bellenchombre, 2017-2019) financée par l’Université de Rouen Normandie sur le jeûne comme recours de santé en France, et par un travail collectif (Cohen, Bellenchombre, Féliu) sur l’étude du jeûne comme fait social en France. Ces approches abordent notamment comment le jeûne peut-être utilisé ou pensé comme un outil de prévention, d’entretien ou d’optimisation de la santé, de régulation du poids ou de gestion de la maladie (notamment des cancers). La valorisation de ces travaux est en cours.
  • Deux thèses en cours (Carpier, 2015-19, Financement Inca ; Dambre, 2014-19), s’interrogent sur les constructions sociales, médicales et politiques des légitimités et des promotions des médecines, des soins ou des traitements non conventionnels (CAM, soins et thérapies complémentataires et alternatives, médecine intégrative, etc.). Carpier traite aux Etats-Unis de la légitimité scientifique et politique des institutions fédérales concernant les « Médecines complémentaires et alternatives » (CAM, en anglais) pour les traitements et les soins des personnes atteintes de cancer et aborde notamment la question des plantes médicinales et des compléments alimentaires, comme catégorie de CAM au centre d’enjeux de légitimation (Carpier et Cohen, 2018). Dambre, de son côté, traite en France des réseaux de promotion des thérapies complémentaires au sein des professions médicales et des institutions de santé. La construction de la légitimité scientifique et politique des thérapies complémentaires est étudiée, mettant en évidence les liens avec les soins de support et les questions de prévention, de mode de vie et de bien-être, avec ce qui touche à l'alimentation.
  • Des programmes de recherche ont apporté des analyses sur la compréhension de la consommation d’alcool chez les étudiants (Le Hénaff, 2016), et sont en cours sur la consommation d’alcool dans les milieux sportifs (Financement INCa, 2017-19) en mobilisant une approche compréhensive, fondée notamment sur l’étude des trajectoires de consommation. Dans la continuité, deux nouveaux programmes de recherche ont été amorcés, l'un concernant la mobilisation des activités physiques dans la prise en charge des addictions, l'autre la régulation de l'alcool dans le monde du sport
  • Enfin, l’étude des risques cancérogènes et reprotoxiques au sein d’entreprises ou d’industries utilisant des produits toxiques questionne les environnements et les organisations de travail ainsi que les divers acteurs de ces entreprises pour la gestion de ces risques de santé (Mias, Legrand, Carricaburu, Féliu, Jamet, 2013).

Pour en savoir plus :
https://dysolab.hypotheses.org/

Projets collaboratifs ayant obtenu le label NACRe

Année d’obtention

Titre du projet

Equipes NACRe

2016

Alimentation, consommation d'alcool, activité physique, prise de compléments
alimentaires, variation de poids et représentations nutritionnelles :
évolution avant / après diagnostic d'un cancer

Equipe coordinatrice :
NACRe 01
Equipe partenaire :
NACRe 53
NACRe 31

Pour plus d’information, cliquez ici.

Publications récentes dans la thématique Nutrition et Cancer

Dans des journaux et ouvrages scientifiques internationaux

  • Le Hénaff Y. From initiation to apprenticeship in taste. A career-based approach to alcohol consumption in France, Contemporary Drug Problem. [En cours de parution]
  • Palmer C, Le Hénaff Y, Feliu F, Bonnet C. Drinking stories among climbers and older athletes in France and Australia. Int J Sociol Leis 4, 7–24, 2021. [URL : https://doi.org/10.1007/s41978-020-00058-z]
  • Le Hénaff Y, Héas S. Commitment to leisure and physical activities: Analysing the biographical disruptions of a rare chronic disease in France. Sociol Health Illn. 2020 Jan;42(1):65-79. [Résumé PubMed PMID 31498461]
  • Carpier G, Cohen P. Institutionalising the medical evaluation of CAM: Dietary and Herbal Supplements as a peculiar example of (differential) legitimisations towards CAM in the USA. In Brosnan C, Vuolanto P, Danell JA. Complementary and Alternative Medicine: Knowledge Production & Social Transformation, Palgrave Macmillan. Health, Technology & Society book series, Forthcoming, February 2018, pp 295-325. [Résumé ScienceDirect DOI 10.1007/978-3-319-73939-7_12]
  • Fassier P, Egnell M, Pouchieu C, Vasson MP, Cohen P, Galan P, Kesse-Guyot E, Latino-Martel P, Hercberg S, Deschasaux M, Touvier M. Quantitative assessment of dietary supplement intake in 77,000 French adults: impact on nutritional intake inadequacy and excessive intake. Eur J Nutr. 2018 Oct 6. [Résumé PubMed PMID 29971783]
  • Fassier P, Srour S, Raynard B, Zelek L, Cohen P, Bachmann P, Touillaud M, Druesne-Pecollo N, Bellenchombre L, Cousson-Gélie F, Bobin-Dubigeon C, Féliu F et al. Fasting and weight-loss restrictive diet practices among 2,700 cancer survivors: results from the NutriNet-Santé cohort. Int J Cancer. 2018 Dec 1;143(11):2687-97. [Epub ahead of print] [Résumé PubMed PMID 30293178]
  • Fassier P, Zelek L, Bachmann P, Touillaud M, Druesne-Pecollo N, Partula V, Hercberg S, Galan P, Cohen P, Hoarau H, Latino-Martel P, Srour B et al. Sociodemographic and economic factors are associated with weight gain between before and after cancer diagnosis: results from the prospective population-based NutriNet-Santé cohort. Oncotarget. 2017 May 8;8(33):54640-53. [Résumé PubMed PMID 28903371]
  • Fassier P, Zelek L, Lécuyer L, Bachmann P, Touillaud M, Druesne-Pecollo N, Galan P, Cohen P, Hoarau H, Latino-Martel P, Hercberg S, Kesse-Guyot E et al. Modifications in dietary and alcohol intakes between before and after cancer diagnosis: results from the prospective population-based NutriNet-Santé cohort. Int J Cancer. 2017 Aug 1;141(3):457-70. [Résumé PubMed PMID 28335085]
  • Fassier P, Zelek L, Partula V, Srour B, Bachmann P, Touillaud M, Druesne-Pecollo N, Galan P, Cohen P, Hoarau H, Latino-Martel P, Menai M et al. Variations of physical activity and sedentary behavior between before and after cancer diagnosis: Results from the prospective population-based NutriNet-Santé cohort. Medicine (Baltimore). 2016 Oct;95(40):e4629. [Résumé PubMed PMID 27749527]

Dans des journaux et ouvrages scientifiques francophones

  • Althaus V, Ladreyt S, Lhuilier D, Le Hénaff Y, Mezza J. Chômage et usages de substances psychoactives : quelques pistes de réflexion, Pistes. Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, 22/1, 2020. [URL : https://doi.org/10.4000/pistes.6813]
  • Le Hénaff Y, Bonnet C, Feliu F, Spach M. Penser l’alcool au cœur des sciences sociales, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. « Le social et le politique », 2021, 262 p., ISBN : 978-2-84016-380-0.
  • Cohen P, Dambre F. Sciences sociales : comment comprendre les médecines complémentaires et alternatives au sein des systèmes de santé ? In Suissa V, Guérin S, Denormandie P, Médecines Complémentaires et Alternatives. Pour ou contre ? Regards croisés sur la médecine de demain. Michalon Editeur, Paris 2019 : 109-35.
  • Le Hénaff Y. Comment devient-on un consommateur d’alcool : Trajectoires croisées d’étudiants et de « jeunes » travailleurs. Dans : Marie Choquet éd., Les jeunes face à l'alcool (pp. 153-167). Toulouse, France 2019 : ERES.
  • Cohen, P. Trois questions à Patrice Cohen sur l’alimentation en situation de cancer : rédéfinitions et adaptations. In Hugol-Gential, C. (ed.), Bien et bon à manger. Penser notre alimentation du quotidien à l’institution, Editions Universitaires de Dijon, ISBN 978-2-36441-285-9 : 107-12.
  • Cohen P, Hoarau H, Lorcy A. Alimentation et cancers dans le monde. Les expériences des personnes malades et en rémission. Anthropology of food [Online], 12 | 2017. [Résumé URL : http://journals.openedition.org/aof/8214]
  • Cohen P, Hoarau H, Lorcy A. Les expériences alimentaires des personnes atteintes de cancer : continuités et ruptures au prisme des dimensions locales et globales. Anthropology of food 12 | 2017. [Résumé URL : http://journals.openedition.org/aof/8215]
  • Cohen P, Sarradon-Eck A, Rossi I, Shmitz O, Legrand E. Cancer et pluralisme thérapeutique. Enquête auprès des malades et des institutions médicales en France, Belgique et Suisse. Paris : L'Harmattan; 2016. 284 p.
  • Cohen P, Sarradon-Eck A, Rossi I, Shmitz O, Legrand E. Cancer et pluralisme thérapeutique. Enquête auprès des malades et des institutions médicales en France, Belgique et Suisse. Paris : L'Harmattan; 2016. 284 p.
  • Le Hénaff Y. Apprendre à « gérer » sa consommation : une approche biographique de l'alcoolisation chez les étudiants, Agora/Débats Jeunesses, 2016;2,(1),61-74. [Cairn DOI 10.3917/agora.072.0061]

Date de modification : 06 juin 2024 | Date de création : 28 février 2013 | Rédaction : NACRe