Seules les expertises scientifiques collectives respectant une méthodologie rigoureuse et évaluant l’ensemble des résultats disponibles permettent d’établir la relation entre un facteur nutritionnel et le risque de cancer, de définir son niveau de preuve et, le cas échéant, d’élaborer des recommandations.
Pour en savoir plus : les études nécessaires pour établir des niveaux de preuve et des recommandations
SOMMAIRE
1. L’expertise collective du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)
2. L’expertise collective du World Cancer Research Fund (WCRF) associé à l’American Institute for Cancer Research (AICR)
3. Le code européen contre le cancer (CIRC – UE)
4. Les expertises collectives réalisées en France par l’Institut National du Cancer (INCa) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)
5. Les conclusions des évaluations des facteurs nutritionnels s’appliquant à la population française
6. Références
7. Pour en savoir plus
1. L’expertise collective du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)
Le CIRC et ses missions
Le CIRC (en anglais International Agency for Research on Cancer ou IARC) fait partie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sa mission consiste à coordonner et à mener des recherches sur les causes du cancer chez l’homme et sur les mécanismes de la cancérogenèse, ainsi qu’à élaborer des stratégies scientifiques de lutte contre le cancer. Le CIRC participe à des recherches épidémiologiques et expérimentales, et assure la diffusion de l’information scientifique.
Les monographies du CIRC sur l’évaluation des risques de cancérogénicité pour l’Homme
Depuis le début des années 1970, le CIRC évalue divers agents suspectés d’être cancérogènes pour l’Homme, dans le cadre d’expositions professionnelles, environnementales ou comportementales. Les agents à évaluer ou réévaluer sont choisis en fonction de la liste des priorités établie par un comité consultatif. Les résultats des évaluations sont publiés sous forme de monographies. Les groupes d’experts internationaux réunis par l’IARC suivent une méthodologie rigoureuse (évaluation des données d’exposition, études des cancers chez l’Homme, cancérogenèse chez l’animal, mécanismes) qui est décrite dans le préambule aux monographies [1]. Conformément à cette méthodologie, les agents suspectés sont classés en 4 groupes, selon leur degré de risque de cancérogénicité pour l'Homme :
- cancérogène pour l’Homme (groupe 1),
- probablement cancérogène pour l’Homme (groupe 2A),
- possiblement cancérogène pour l’Homme (groupe 2B),
- inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme (groupe 3),
- probablement non cancérogène pour l’Homme (groupe 4).
Peu de facteurs ont été examinés dans le cadre d’une exposition alimentaire. Ont été qualifiés de :
- cancérogènes (groupe 1) : les aflatoxines (toxines produites par des moisissures sur diverses denrées alimentaires)* [2, 3], l’arsenic (contaminant de l’eau de boisson)* [4, 5], les boissons alcoolisées [6, 7, 8], l’éthanol [7, 8] et l’acétaldéhyde [8] contenus dans les boissons alcoolisées, Helicobacter pylori (bactérie transmise par l’eau ou les aliments souillés)* [9, 10], le poisson salé (façon chinoise)* [8], et les viandes transformées (charcuteries) [11].
- probablement cancérogènes (groupe 2A) : l’amino-méthylimidazo-quinoline (IQ, composé formé lors d’une cuisson à haute température et prolongée) [12], les nitrates (issus de l’activité agricole) et nitrites (agent de conservation en salaison) ingérés [13], les viandes rouges [11] et les boissons très chaudes [14].
*Facteurs concernant principalement des pays en voie de développement
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Les IARC Handbooks of cancer prevention
Depuis 1997, le CIRC évalue également des facteurs et des interventions qui pourraient réduire l’incidence des cancers ou la mortalité par cancer. Ces évaluations sont publiées dans la collection IARC Handbooks of cancer prevention. A la fin de chaque ouvrage sont décrits les critères de choix des facteurs ou des interventions, ainsi que la méthodologie suivie par les groupes d’experts internationaux réunis par l’IARC (définition des caractéristiques, tendances et analyses de la prévalence, effets métaboliques attendus, effets préventifs à l’égard des cancers d’après les études chez l’Homme, sur modèles expérimentaux et mécanistiques, et effets bénéfiques ou préjudiciables à l’égard d’autres pathologies). Cette méthode permet aux experts de conclure d’abord sur le niveau de preuve de l’activité préventive à l’égard du cancer chez l’Homme et l’animal : suffisant, limité, inadéquat, ou suggérant une absence d’activité préventive.
La conclusion générale repose sur l’ensemble des données considérées, englobant l’évaluation de l’activité préventive à l’égard du cancer et celle des effets bénéfiques ou préjudiciables à l’égard des autres pathologies.
Parmi ces facteurs quelques facteurs nutritionnels ont été évalués : les caroténoïdes (pigments végétaux) en 1998 [15], la vitamine A [16] et les rétinoïdes (dérivés de la vitamine A) [17] en 1999, le contrôle du poids et l’activité physique en 2002 [18], les fruits et légumes en 2003 [19], les crucifères (famille de plantes à laquelle appartiennent les choux, radis, navets…) en 2004 [20] et le surpoids et obésité en 2016 [21].
Les IARC Working Group Reports
Depuis 2006, le CIRC publie dans la collection IARC Working Group Reports (livres verts) les rapports de groupes de travail constitués dans le but d’analyser l’ensemble des données scientifiques disponibles sur les sujets choisis afin d’établir un état des connaissances et d’émettre des recommandations à destination des acteurs du système de santé.
Parmi les sujets choisis, deux sont liés à la thématique nutrition et cancer : l’évaluation du nombre de cas de cancer et de décès en France qui peuvent être attribués à des facteurs de risque non-génétiques dont la consommation de boissons alcoolisées, le surpoids et l’obésité et l’inactivité physique [22], et l’évaluation du lien de causalité entre le statut en vitamine D et le risque de cancer [23].
2. L’expertise collective du World Cancer Research Fund (WCRF) associé à l’American Institute for Cancer Research (AICR)
Le réseau mondial du WCRF et ses missions
Créé en 1982, le réseau mondial du WCRF est une organisation internationale dédiée à la prévention nutritionnelle des cancers dans le monde entier. Les organisations membres sont des entités juridiques autonomes financées par les dons du public et indépendantes des pouvoirs publics. Elles établissent leurs propres projets, et travaillent en collaboration avec le siège stratégique du réseau, le WCRF International, afin d’assurer une cohérence globale. Elles sont localisées aux États-Unis, en Angleterre, aux Pays Bas, et à Hong-Kong.
Le réseau mondial du WCRF s’est fixé trois missions :
- financer la recherche sur le lien entre l'alimentation, l'activité physique, le maintien du poids et le risque de cancer,
- interpréter l’ensemble de la littérature scientifique dans ce domaine,
- informer les individus sur les choix à faire pour réduire leur risque de développer un cancer.
Les rapports du WCRF/AICR sur l’évaluation des relations entre les facteurs nutritionnels et le risque de cancer
Le World Cancer Research Fund (WCRF) et l’American Institute for Cancer Research (AICR) évaluent les relations entre les facteurs nutritionnels au sens large (alimentation, statut nutritionnel, boissons alcoolisées, activité physique) et le risque de cancer, qu’il s’agisse de facteurs de risque ou de facteurs protecteurs.
Un premier rapport WCRF/AICR a été produit en 1997 [24], qui a été actualisé une première fois en 2007 [25]. Suite à ce deuxième rapport, des actualisations par localisation de cancer ont été réalisées en continu dans le cadre du Continuous Update Project (CUP), entre 2010 et 2017.
En mai 2018, le 3ème rapport « Diet, nutrition, physical activity and cancer: a global perspective » a été publié [26], comprenant une compilation des CUP revus et de nouvelles données pour certaines localisations.
Ce troisième rapport, actualisé à l’issue d’une nouvelle expertise collective internationale, est un document de référence faisant le point de l’ensemble des connaissances dans le domaine nutrition et cancer.
La méthodologie utilisée repose sur la revue systématique de la totalité des articles scientifiques publiés, la réalisation de méta-analyses des études épidémiologiques pertinentes, puis l’évaluation du niveau de preuve par un panel d’experts internationaux.
Le WCRF/AICR a évalué le niveau de preuve des relations entre facteurs nutritionnels et cancers en prenant en compte différents critères : le type d’études épidémiologiques, la quantité, la qualité et la nature des données, la plausibilité biologique, etc. Selon les cas, le niveau de preuve est qualifié de « convaincant », « probable », « limité » ou « effet substantiel sur le risque peu probable ».
Seules les relations bénéficiant d’un niveau de preuve convaincant ou probable ont donné lieu à des recommandations adressées à l’ensemble de la population mondiale.
Ces recommandations concernent la corpulence, l’activité physique, les aliments favorisant la prise de poids, les aliments d’origine végétale, les aliments d’origine animale, les boissons alcoolisées, la conservation-transformation-préparation des aliments, les compléments alimentaires, l’allaitement et l’alimentation des personnes ayant eu un cancer.
Les deux tableaux ci-après, actualisés à partir des rapports WCRF/AICR les plus récents, présentent les facteurs nutritionnels (correspondant à des expositions au niveau mondial) et les localisations de cancer concernées par une augmentation ou une diminution du risque, pour lesquels des niveaux de preuve convaincants ou probables ont été établis.
Les années indiquées en bleu, sont les dates des rapports du CUP, réalisés entre 2010 et 2017
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Les années indiquées en bleu, sont les dates des rapports du CUP, réalisés entre 2010 et 2017
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3. Le code européen contre le cancer (CIRC – UE)
Le 4ème Code européen contre le cancer a été publié en octobre 2014 [27] (les éditions précédentes en 2003, 1994 et 1987). Il est le fruit d’un projet coordonné par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) et co-financé par l’Union Européenne (UE).
Il a pour objectif de sensibiliser les citoyens et les pouvoirs publics européens au rôle essentiel de la prévention dans la lutte contre le cancer.
Il est constitué de 12 recommandations pour réduire le risque de cancer en Europe, traduites dans les 22 langues officielles de l’UE. Elles consistent à :
- éviter ou réduire l’exposition aux facteurs de risque (tabac, alcool, soleil, substances cancérogènes au travail, radon, traitements hormonaux substitutifs de la ménopause),
- adopter des modes de vies favorables à la santé (alimentation saine, maintien d’un poids de forme, être physiquement actif, allaiter son enfant),
- participer aux programmes organisés de dépistage du cancer du côlon-rectum, du sein et du col de l’utérus,
- participer aux programmes de vaccination contre l’hépatite B ou le virus du papillome humain.
Plus de 180 questions-réponses (disponibles uniquement en anglais pour le moment) accompagnent ces recommandations en fournissant des conseils pratiques pour les suivre au mieux, et des messages pour des populations cibles spécifiques.
La méthodologie utilisée repose sur l’analyse des rapports scientifiques de référence. Lorsque ces rapports n’étaient pas assez récents, une actualisation a été réalisée grâce à une revue systématique des publications scientifiques.
Six groupes de travail thématiques constitués d’experts indépendants ont recueilli et analysé ces données avec le soutien d’un groupe de recherche documentaire et d’un groupe de travail dédié à la communication. Leurs propositions ont été validées avec un comité scientifique constitué d’experts issus des principales institutions européennes de santé. Les publications scientifiques issues de ce travail ont été publiées en 2015, elles sont accessibles à partir du site officiel du code.
Pour proposer des recommandations, les niveaux de preuve associés aux facteurs de risque et aux comportements favorables à la santé (établis dans les documents de référence ou réévalués par les groupes de travail) devaient correspondre à un classement dans le groupe 1 (cancérogène pour l’homme) dans les monographies du CIRC ou à un niveau de preuve convaincant ou probable dans les rapports du WCRF/AICR.
Les 5 recommandations du 4ème code européen contre le cancer relatives à la nutrition
Recommandation 3 : Faites en sorte de garder un poids de forme
Recommandation 4 : Soyez physiquement actif/ve dans votre vie quotidienne. Évitez de rester assis/e trop longtemps.
Recommandation 5 : Adoptez une alimentation saine :
- Consommez beaucoup de céréales complètes, de légumes secs, de légumes et de fruits.
- Limitez la consommation d’aliments très caloriques (riches en sucre ou en matières grasses) et évitez les boissons sucrées.
- Évitez de manger de la viande transformée (préparations carnées); limitez la viande rouge et les aliments riches en sel.
Recommandation 6 : Limitez votre consommation –de tout type– d’alcool. Pour réduire votre risque de cancer, il est préférable de ne pas boire du tout d’alcool.
Recommandation 10a : Pour les femmes, allaiter réduit votre risque de cancer. Si possible, allaitez votre (vos) enfant(s).
4. Les expertises collectives réalisées en France par l’Institut National du Cancer (INCa) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)
L’INCa, l’Anses et leurs missions
L'Institut National du Cancer (INCa), créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer en France. Il est placé sous la tutelle des ministères chargés de la Santé et de la Recherche. Son programme de travail s’inscrit dans les axes du Plan cancer. L’Institut participe au comité de pilotage en charge de la mise en œuvre du plan et en assure le suivi. Il rassemble l’ensemble des acteurs de la lutte contre le cancer en France autour d'une double ambition : contribuer à diminuer la mortalité par cancer en France, et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a été créée le 1er juillet 2010 par la fusion de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) et l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail). Elle est chargée, par l'ordonnance n°2010-18 du 7 janvier 2010, de l'évaluation des risques dans le domaine de l'alimentation, de l'environnement et du travail, en vue d'éclairer les pouvoirs publics dans leur politique sanitaire. Elle est placée sous la tutelle des ministres chargés de la Santé, de l'Agriculture, de l'Environnement, du Travail et de la Consommation.
Le rapport Anses 2011 « Nutrition et cancer. Légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers »
Ce rapport [28] est le fruit d'une expertise collective réalisée par le groupe de travail Nutrition et cancer dans le cadre d’une autosaisine de l’Afssa (intégrée depuis au sein de l’Anses). Cette expertise a bénéficié de la participation de scientifiques du réseau NACRe en tant que membres du groupe de travail ou relecteurs.
Il présente la complexité de l'intervention des facteurs nutritionnels sur la cancérogenèse, la nécessité d'évaluer l'ensemble des données issues de différentes méthodologies par une démarche d'expertise collective. Il examine également la pertinence pour la population française des facteurs nutritionnels pour lesquels un niveau de preuve convaincant ou probable a été établi par le WCRF et l’AICR en 2007, et analyse la légitimité de la prévention nutritionnelle des cancers dans la politique globale de santé publique puis émet des recommandations pour la prévention et la recherche.
Le rapport INCa 2015 « Nutrition et prévention primaire des cancers : actualisation des données »
Cette expertise collective [29, 30] coordonnée par l’INCa a eu pour but d’actualiser la brochure NACRe/INCa/DGS 2009 « Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations » [31]. Elle a été réalisée par un groupe de travail constitué d’experts dans le champ de la nutrition et du cancer, issus du réseau NACRe. Elle a été suivie par un comité de pilotage intégrant des représentants de la DGS, l’Anses, l’INPES et l’InVS.
Son objectif est de faire un état des connaissances actualisé des relations entre différents facteurs nutritionnels considérés comme pertinents dans le contexte français et le risque de cancer. L’état des connaissances est actualisé à partir des données WCRF/AICR les plus récentes (rapport de 2007 ou actualisations par localisation de cancer) et des nouvelles études (méta-analyses, analyses poolées et essais d’intervention) publiées sur la période 2006-2014.
Les facteurs nutritionnels pertinents pour la population française augmentant ou diminuant le risque de cancer avec un niveau de preuve convaincant ou probable, d’après le rapport INCa 2015 [29]
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5. Les conclusions des évaluations des facteurs nutritionnels s’appliquant à la population française
Les expertises scientifiques collectives internationales réalisées jusqu’à présent ont abordé différents facteurs nutritionnels. Pour certains facteurs, plusieurs évaluations successives ont été réalisées, et l’obtention de nouvelles données a, dans certains cas, fait évoluer le niveau de preuve au cours du temps.
Quelques facteurs nutritionnels ont été évalués à la fois par le CIRC et le WCRF/AICR. Un seul parmi eux, évalué à plusieurs reprises, correspond à une exposition en France importante (Cf. Exposition de la population française aux principaux facteurs de risque de cancer ou de protection). Il s’agit des boissons alcoolisées, classées cancérogènes pour l’Homme (groupe 1) par le CIRC depuis 1988 [6, 7, 8] et reconnues comme facteur augmentant le risque de plusieurs cancers avec un niveau de preuve convaincant par le WCRF/AICR depuis 1997 [24, 25, 26].
Les dernières évaluations réalisées par le WCRF/AICR (rapport de 2018 [26]), outre le fait qu’elles aient mis en jeu une méthodologie rigoureuse, présentent l’avantage d’avoir d’examiné de très nombreux facteurs nutritionnels et de comparer leurs effets sur différentes localisations de cancer. Elles offrent ainsi une vision globale du domaine nutrition et cancer et constituent actuellement pour ce domaineles rapports de référence à l’échelle internationale.
Les expertises collectives réalisées en France depuis 2009 [28, 29, 31], notamment le rapport INCa 2015 qui a actualisé récemment l'état des connaissances sur les relations nutrition et cancer, mettent l’accent sur les facteurs nutritionnels pertinents pour la population française pour lesquels des niveaux de preuve convaincants ou probables ont été établis. Ces facteurs, actuellement au nombre de 10 [29] permettent d’identifier les objectifs prioritaires pour la prévention nutritionnelle des cancers.
Les recommandations du 4ème code européen contre le cancer [27] relatives à la nutrition, destinées à la population européenne dans son ensemble, sont cohérentes avec les conclusions du rapport INCa 2015 et confirment l’importance des objectifs identifiés comme prioritaires pour la prévention nutritionnelle des cancers en France.
6. Références
[1] International Agency for Research on Cancer. IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans: Preamble. Lyon, France: IARC, 2006. Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[2] International Agency for Research on Cancer. Some traditional herbal medicines, some mycotoxins, naphthalene and styrene. Lyon: IARC, 2002. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 82). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[3] International Agency for Research on Cancer. Chemical Agents and Related Occupations. Lyon: IARC, 2012. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100F). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[4] International Agency for Research on Cancer. Some Drinking-water disinfectants and contaminants, including arsenic. Lyon: IARC, 2004. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 84). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[5] International Agency for Research on Cancer. Arsenic, Metals, Fibres, and Dusts. Lyon: IARC, 2012. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100C). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[6] International Agency for Research on Cancer. Alcohol drinking. Lyon: IARC, 1988. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 44). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[7] International Agency for Research on Cancer. Alcohol Consumption and Ethyl Carbamate. Lyon: IARC, 2010. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 96). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[8] International Agency for Research on Cancer. Personal Habits and Indoor Combustions. Lyon: IARC, 2012. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100E). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[9] International Agency for Research on Cancer. Schistosomes, Liver Flukes and Helicobacter Pylori. Lyon: IARC, 1994. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 61). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[10] International Agency for Research on Cancer. Biological Agents. Lyon: IARC, 2012. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100B). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[11] International Agency for Research on Cancer. Read Meat and Processed Meat. Lyon: IARC, 2018. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 114). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[12] International Agency for Research on Cancer. Some Naturally Occurring Substances: Food items and constituents, heterocyclic aromatic amines and mycotoxins. Lyon: IARC, 1993. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 56). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[13] International Agency for Research on Cancer. Ingested Nitrate and Nitrite, and Cyanobacterial Peptide Toxins. Lyon: IARC, 2010. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 94). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[14] International Agency for Research on Cancer. Drinking Coffee, Mate, and Very Hot Beverages. Lyon: IARC, 2018. (IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 116). Disponible sur : <http://monographs.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[15] International Agency for Research on Cancer. Carotenoids. Lyon: IARC, 1998. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 2). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[16] International Agency for Research on Cancer. Vitamin A. Lyon: IARC, 1999. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 3). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[17] International Agency for Research on Cancer. Retinoids. Lyon: IARC, 1999. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 4). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[18] International Agency for Research on Cancer. Weight control and physical activity. Lyon: IARC, 2002. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 6). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[19] International Agency for Research on Cancer. Fruit and vegetables. Lyon: IARC, 2003. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 8). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[20] International Agency for Research on Cancer. Cruciferous vegetables, isothiocyanates and indols. Lyon: IARC, 2004. (IARC Handbooks of cancer prevention, Vol. 9). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[21] Lauby-Secretan B, Scoccianti C, Loomis D, Grosse Y, Bianchini F, Straif K, International Agency for Research on Cancer Handbook Working Group. Body Fatness and Cancer — Viewpoint of the IARC Working Group. N Engl J Med. 2016 Aug 25. doi: 10.1056/NEJMsr1606602. Disponible sur : <http://http://www.nejm.org/> (Consulté le 06.08.2018)
[22] International Agency for Research on Cancer. Attributable causes of cancer in France in the year 2000. IARC, 2007. (IARC Working Group Reports, Vol. 3). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[23] International Agency for Research on Cancer. Vitamin D and Cancer. IARC, 2008. (IARC Working Group Reports, Vol. 5). Disponible sur : <http://www.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[24] World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Food, nutrition, and prevention of cancer: a global perspective. Washington DC: AICR, 1997.
[25] World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Cancer: a Global Perspective. Washington DC: AICR, 2007.
[26] World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research. Food, Nutrition, Physical Activity, and the Prevention of Cancer: a Global Perspective. Washington DC: AICR, 2018. Disponible sur : <https://www.wcrf.org> (Consulté le 06.08.2018).
[27] International Agency for Research on Cancer. European Code Against Cancer. 12 ways to reduce your cancer risk. Disponible sur : <http://cancer-code-europe.iarc.fr> (Consulté le 06.08.2018).
[28] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Nutrition et cancer -
Légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers. Maisons-Alfort : anses ; 2011. Voir le rapport
[29] Institut National du Cancer. Nutrition et prévention primaire des cancers : actualisation des données. Boulogne-Billancourt : INCa ; 2015. Voir le rapport
[30] Latino-Martel P, Cottet V, Druesne-Pecollo N, Pierre FH, Touillaud M, Touvier M,
Vasson MP, Deschasaux M, Le Merdy J, Barrandon E, Ancellin R.
Alcoholic beverages, obesity, physical activity and other nutritional factors, and cancer risk: A review of the evidence. Crit Rev Oncol Hematol. 2016 Mar;99:308-23. Voir l'article
[31] NACRe, INCa, DGS. Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations. Boulogne-Billancourt : INCa ; 2009. Voir la brochure
7. Pour en savoir plus
- Site Web dédié aux monographies du CIRC sur les facteurs environnementaux susceptibles d’accroître le risque de cancer chez l’homme : http://monographs.iarc.fr